[Card Captor Sakura] Bibi's fic : "Cent ans... et un jour" + montages.

Fanfiction reprenant les personnages de Shaolan et Sakura, et inspirée de l’univers de Christine Feehan.

Réservée à un public averti… très averti : tragique (cela se terminera bien ^-^), angst, romance, lemon (sexualité très explicite), humour… noir.
Fiction dédicacée à Enide.

RESUME :
Une histoire de Vampires… pas tout à fait comme les autres.

"DARK PRINCE" - Travail sur image (montage et effets spéciaux) by Neko AP :

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LIENS :

"Cent ans... et un jour, Life Mate"

Ou bien là :

« Cent ans… et un jour, Life Mate »

o O o NOTE o O o

Cette histoire existe également en version Harry Potter, avec le couple Draco/Hermione.

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EXTRAITS :

Chapitre 2:

« Shaolan amena la coupe jusqu’à ses lèvres et la pencha doucement pour verser le précieux liquide dans sa bouche. Il ferma les yeux et soupira d’aise lorsqu’il sentit le nectar de la pucelle couler dans sa gorge. Le goût de cette merveille, conjugué aux petits gémissements qu’il entendait d’elle, étaient furieusement orgastique. Quel délicieux début de soirée, estima-t-il. »

[…]

« Nu sur une douillette couche rasant le sol, le dos perlant de la sueur du plaisir qui glissait lentement sur les griffures que la jolie damoiselle lui avait infligées, en appui sur ses bras positionnés de chaque coté de cette dernière, Shaolan s’enfonçait intensément au sein de son exiguïté désormais déflorée, la fixant sans retenue d’un regard des plus gourmand et des plus pervers derrière son masque vénitien. »

Chapitre 4 :

« Sakura avait été submergée par de violentes émotions en prenant conscience que son parent adoptif, qu’elle aimait tendrement, cherchait à la tuer, voulait la faire mourir de cette façon. Brûlée vive. Son visage s’était décomposé de stupeur. Elle avait tout d’abord refusé de concevoir l’impensable, pour finalement ne plus se voiler la face en le voyant à l’œuvre, en l’observant faire de cette cave un piège mortel. Elle avait hurlé son surnom jusqu’à s’en briser la voix. Ses joues s’étaient recouvertes de larmes. Son cœur avait volé en mille morceaux. Une incommensurable affliction avait ravagé son être, entamant une destruction que le brasier finirait en calcinant sa peau. »

[…]

« A genoux devant la fenêtre, Shaolan hurla sous ses pleurs pour évacuer son incomparable meurtrissure. Son corps fut secoué par de brusques spasmes. Il se griffa durement les joues et cria de chagrin à nouveau. Brisé. Il était définitivement brisé. Longtemps, il avait supplié sa life mate de communiquer encore avec lui. En vain. L’angoissant néant avait été sa seule réponse. Il l’avait perdue. Elle avait dû périr, seule, exterminée par un humain dont il ne savait malheureusement pas l’identité pour le massacrer impitoyablement à son tour en représailles. Fou de rage, malade de fureur, il avait fracassé tous les meubles de sa chambre, jeté avec virulence contre le mur tous les objets qui lui étaient tombés sous la main. L’épouvantable désespoir s’était ensuite engouffré au plus profond de sa chair, lui donnant le sentiment de faire mourir chacune de ses cellules, chaque recoin de son âme. Il regarda alors la lune, témoin de sa tragédie, et lui demanda en hurlant de douleur pour quelles raisons cela lui était-il arrivé. »

Chapitre 5 :

« Puis, l’air serein, il baissa machinalement la tête pour observer derechef ses partenaires d’orgie. Ce fut alors que son visage rencontra celui en pleurs de l’adolescente ; ce fut alors que ses prunelles croisèrent les siennes, pour être subséquemment et puissamment attirées par elles, ne pouvant se détacher de leur aura dégagée, l’empêchant même de battre naturellement des paupières. Brusquement, des nuances d’un vert somptueux émergèrent au plus profond de ces iris qui le fixaient avec peu de retenue, en partant du centre vers l’extérieur. Quelques éclats de violet vinrent également pigmenter et resplendir au milieu de cette couleur qui prenait naissance sous son regard ébahi, abasourdi, incroyablement sidéré. Des couleurs… Du violet. Cette teinte qui ne se manifestait − aussi bien chez le vampire que chez la Carpathianne, que lorsque les deux futurs amants se reconnaissaient. Terrassé par cette révélation, son verre tomba dans un bruit perçant qui résonna aux oreilles de tous et dans l’ensemble de la pièce, pour continuer de rouler par terre et rompre ainsi le silence qui s’était installé. Au fur et à mesure que sa vision revêtit les carnations de la réalité, du blanc crème de la peau de Sakura à l’ocre de ses cheveux, de l’acajou du mobilier sur lequel elle était agenouillée au gris plomb des cloisons, au fur et à mesure que des sentiments d’humanité refirent surface, sa respiration se précipita vivement, son cœur s’affola douloureusement et il ne put aucunement plonger ses yeux ailleurs que dans ceux de sa life mate. Sa Life Mate. Il gémit violemment de souffrance, de détresse, de tourmente, en se rendant compte des mauvais traitements qu’il lui avait infligés, de la mort qu’il avait préméditée pour elle… lui qui s’était convaincu de son décès. »

Chapitre 6 :

« L’animosité s’empara de Shaolan, réclamant sa fielleuse part de représailles, de violences exacerbées comme l’était sa présente impétuosité. L’entièreté de ses globes oculaires devint à l’image de son actuel état d’esprit : incarnant la couleur ébène de la haine. Ses canines s’allongèrent, faisant office d’armes perçantes. La brume vengeresse dénommée furie s’imposa maîtresse de son âme meurtrie et vociféra sa scélératesse. Mais avant de la libérer de ses chaînes, de la délivrer de cette prison qu’était son corps, il saigna sa paume et lança sur sa promise un peu de son fluide vital pour la protéger du moindre mal. La bête d’antan qui sommeillait en lui se réveilla alors intégralement et se mit à rugir de rage en exigeant son affranchissement dans l’instant. Son effroyable ire commença ensuite à suinter de sa peau, permettant aux autres mâles de parfaitement la saisir. »

[…]

« Shaolan s’approcha d’elle et lui prit le menton avec affection en tournant son minois vers lui, espérant qu’ils se contemplassent mutuellement, mais elle dévia son regard, vivement intimidée par la noirceur du sien. Il effleura une de ses mèches d’or et la replaça derrière son oreille, lui permettant de caresser son harmonieux visage du revers de la main, tandis qu’une perle d’eau glissait érotiquement sur sa joue féminine pour mourir dans son cou. Elle était enfin là, près de lui, et le resterait à vie. Tout en elle, selon lui, tenait du divin, autant le galbe généreux de ses seins que la finesse de son bassin ; tout de sa personne était une tentation à l’amoureuse lascivité, incarnait la voluptueuse félicité. La concupiscence naquit violemment en lui et provoqua dans le creux de ses reins l’étouffant besoin de s’immiscer dans l’étendue de son innocence, de la pénétrer avec vigueur et répandre sa semence dans les plus éloignées contrées de son intime étroitesse. Il aspirait à la faire sienne sur-le-champ, à lui faire l’amour tout en se régalant de son sang. Il avait patienté si longtemps que ses bestiales inclinations crièrent en lui d’une effervescence immodérée et réclamèrent la nécessité d’une union sexuelle, digne du rituel ancestral entre un mâle et une femelle. »

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